"Est-ce que tu cherches encore du travail?"

Pourquoi, quand on cherche un boulot qui correspond quand-même plus ou moins à nos compétences et notre niveau d'études et, éventuellement à nos goûts, ne trouve-t-on aucune offre d'emploi?

Pourquoi, quand on est mère de famille et soucieuse du bien-être de sa progéniture, se sent-on obligée de regarder d'abord à la proximité du lieu de l'éventuel futur travail, ensuite à la facilité des horaires, ensuite au salaire et seulement enfin, à quelque chose qui nous plaise?

Pourquoi dois-je me poser toutes ces questions avant de présenter ma candidature à un emploi: est-ce que je vais encore être en mesure de déposer les enfants à une heure raisonnable le matin et les rechercher à une heure correcte le soir et de les aider à leur travail scolaire, est-ce que les possibilités de congé me permettront de ne pas avoir à les "caser" pendant les vacances scolaires,... Pourquoi toutes ces questions-là se posent-elles avant même la question de la rémunération et, qui plus est, du plaisir?

Pourquoi n'est-on pas sollicité comme ces hommes qui font des métiers rentables, dont les compétences sont recherchées, comme ces personnes à qui on déroule le tapis rouge en promettant promotion, salaire revu à la hausse, avantages supplémentaires, mais horaires plus lourds à la clé et déplacements plus nombreux?

Pourquoi ces questions ne se posent-elles pas quand c'est le mari qu'on vient chercher pour une place encore meilleure dans une boîte encore meilleure, et qu'il aura à partir plus tôt le matin car c'est loin et à rentrer plus tard et à bosser le WE à la maison "mais tu comprends c'est beaucoup plus avantageux pour tout le monde, en plus j'aurai une voiture de société d'une catégorie supérieure à celle que j'ai maintenant, tu ne te rends pas compte, cela représente une belle promotion, de nouvelles responsabilités, tu verras, c'est bon pour tout le monde"?

Pourquoi ai-je le sentiment que cette "promotion" éloigne encore un peu plus de moi toute possibilité de trouver un job dans mes cordes et que j'aurais un véritable enthousiasme à exercer?

Car il est évident que, en novembre dernier, j'étais prête à accepter un boulot sous-payé pour lequel j'étais sur-qualifiée et qui à première vue ne m'aurait pas plu, uniquement au prétexte que c'était tout proche de chez moi et à temps partiel et donc compatible avec les priorités familiales. Certes je me serais efforcée au cours du temps à y trouver des occasions de satisfaction et peut-être de gratification, et puis il vaut peut-être mieux travailler à quelque chose que de renvoyer à la société l'image de l'inutilité. Mais à niveau d'études égal ou supérieur, pourquoi n'aurais-je pas le droit de foncer si une offre d'emploi intéressante se présente, sans même avoir à envisager toutes les questions matérielles?

Réponse de Numéro1: "T'en fais pas Maman, le boulot idéal existe, il faut juste un peu de patience. Et surtout, ne pas arrêter de le chercher car un jour il sera là, à portée de toi".

Comments

[Reevolution]

... voilà !

[Niessou]

un peu inquiète de ne pas avoir de tes nouvelles. ça va?
Niéssou

[Bloguette]

Il est vrai que tu nous manques ! Où es-tu passée ? Comment vas-tu ?

[Amazone]

A moi aussi, tu manques.

[Ortie]

Je veux pas faire ma chieuse, mais tu me manques un peu ...