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Petits riens
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7 novembre 2006

Questions en cascade

Comment fait-on, quand on est une femme de trente ans et des poussières, épouse et mère, responsable d'un équilibre familial, pour vivre sa vie?

Comment fait-on, quand on rêve d'un job mais qu'on ne peut s'autoriser à quitter celui qu'on a parce qu'à défaut d'être passionnant, il est financièrement confortable?

Peut-on décemment remettre toute sa vie en question quand on la la charge de trois enfants (voire plus) et qu'une partie du prêt hypothécaire repose sur ses épaules?

A-t-on le droit de bouleverser un équilibre familial peut être pas parfait, mais en tout cas dans lequel mari et surtout enfants s'y retrouvent, et ceci uniquement pour vivre sa vie?

Est-ce l'âge et la phase de vie dans laquelle on se trouve (enfants très jeunes, maison à payer, vacances et extras) qui compromet le fait de prendre un grand virage? Faut-il attendre l'âge de la retraite, les enfants qui volent de leurs propres ailes, attendre de n'être plus responsable de rien que de sa petite personne, veuve et libre, libre, pour avoir le droit de faire ce que l'on veut de sa vie? De prendre le pouvoir sur son destin, de le plier à ses aspirations profondes, de le modeler à ses envies?

Est-ce plus facile pour un homme, marié, père de famille?

La liberté... Est-ce une question de situation, de hasard ou un état d'esprit? Est-ce qu'on peut vivre sa vie si on n'a pas acquis cette liberté?

Et si c'est impossible à trente ans, à quarante ans, doit-on se résigner à attendre le bon moment, ou peut-on / doit-on le préparer?

Et à 65 ans, a-t-on enfin/encore l'énergie pour se lancer dans l'aventure de sa vie?

Se libérer de ses chaînes, se dégager de ses peurs et entraves, sortir de sa prison dorée. Casser le schéma et se lancer dans l'inconnu... Une question d'âge, de courage, de maturité?

Est-ce cela, "grandir"?

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Commentaires
R
Non n'attend pas 65 ans (ne tkt pas à 65 ans on est encore en plein forme pr croquer la vie, vive les progres medicaux!.<br /> c'est vari il y a les enfants, la maison, le mari (le chien ?) mais y'a toi aussi... Rien ne t empeche de vivre un peu ta vie, de t'accorder un moment rien qu'à toi, et que pour toi. Si un soir tu veux aller au ciné ou boire un verre avec un copine, ton mari peut garder les enfants. Si vous voulez une soirée à 2, SOS baby sitting. Inscris toi ds une assoc' pr faire qqc qui te passionne. Ce n'est pas encore grand mais c'est petit plaisir rende la vie 1000 fois agreable. POur un week end en n'amoureux, une voisine amie ou famille qui rendrait service ?<br /> <br /> Ta liberté il n y'a que toi qui peut te la prendre !
S
.D'abord, se demander quel sens on donne à "vivre sa vie" ?Il y a un côté "sacrifice" dans la vie de couple et de famille, on a des limites, au départ fixées par notre éducation, la société, elles que l'on détermine soi-même lors qu'on décide que CET homme Là , c'est celui pour la vie (on le veut, on l'espère) et qu'en plus on décide de faire des enfants avec lui....Les limites que l'on^se fixent sont utopiques, d'une trop grande exigence , on les tient quelques années , par défi...pour bien faire mais c'est toujours plus par rapport aux autres: parents (oh regardez comme votre fille est bien !!!), mari (je veux être la mère, l'épouse la plus proche possible de ce que tu attendais...parce que je t'aime !!), la sociètè (parce qu'on vit dedans)...mais si tu veux prendre du temps pour toi...eh bien oui ça va tout chambouler mais as-tu parler de celà avec ton mari....de tes attentes persos, de tes rêves de leurs probables contraintes....Parfois , nous créons nous-même des murs bien plus infranchissables qu'il n'y paraît et parfois l'être aimé n'attend que cela pour franchir lui aussi,certains murs avec nous....Mets tes envies et des idées à plat...même si elles te paraissent utopiques...et vois avec l'homme qui partage ta vie .....<br /> A bientôt, merci de m'avoir ajoutée à tes blogs"amis"<br /> Catherine
R
Ortie: article inspiré d'une discussion à batons rompus avec ma copine Lo ce matin. Et d'une autre, plus ancienne, avec So. Et d'autres encore, avec d'autres filles qui ont ce point commun avec toi et moi. Mais pas plus de solutions, hélas.<br /> <br /> LeChat: bien sûr, à partir du moment où on a créé une famille, tout projet personnel devient un projet familial. C'est très logique. Mais c'est précisément un des facteurs les plus dissuasifs. Disons que la famille t'ancre dans une sorte de continuité, ce qui implique une résistance au changement. <br /> <br /> Belette: contente de te lire ici. Tu as raison, le fait de se poser des questions va à l'encontre du principe d'inertie, c'est un sursaut de l'instinct de vie. ça agite, c'est sûr. Donc je vais suivre ton consieil et provoquer une réunion au somment entre moi et moi.
B
Bah suis bien plus vieille que toi je feterai mes 48 ans cette fin d'année ...quelque part si tu te poses ces questions c'est que t'es pas morte de dedans ( je sais je parle comme ton fils de 5 ans ) et ne pas perdre espoir c'est se sauver de la tite mort lente qui s'appelle le quotidien pour ce qui est d'agir là c'est toi qui a la réponse que toi ( réunion au sommet ordre du jour que veux je ??? )
L
Quand on est seul, on prend seul les décisions, les risques et on en reçoit seul les bénéfices ou les coups de baton.<br /> <br /> En famille (couple avec ou sans enfants), je n'imagine ça qu'avec le soutien plein et entier du conjoint, des enfants tout en limitant les risques. <br /> <br /> Ce qui veut dire qu'un changement de vie de l'un des membre doit être le projet d'une famille, et pas de ce membre seul. <br /> <br /> Enfin... c'est comme ça que je le conçois...
Petits riens
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